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Krzis-Lorent Frederique Art Gallery - Krzis-Lorent Frederique Artworks

Krzis-Lorent Frederique Art Gallery - Krzis-Lorent Frederique Artworks

"Born in 1956 in Rouen - Advanced degree in architecture (1982) - Textile and furnishing designer - Applied Arts teacher (Oise District Chamber of Commerce & Industry) - Art Therapist (since 2001) - Lyric poet and writer [EXHIBITIONS] Main exhibitions in Europe Exhibitions : - ART FAIR GAND (Belgium) 2010 - BEX GALLERY - Paris (France) 2011 - PARLLA"


portrait de l’artiste en peseuse de perles

 

Ce qui compte ce n’est pas le modèle féminin mais la perte de repères qu’il provoque.

Avec ses portraits de femmes Frédérique Krzis-Lorent

s’intéresse plus à un mouvement de déplacement et d’épure qu’à proprement parler de figuration. 

Le lieu d’investigation de la peinture est donc celui de la femme mais dans une approche

où le féminin est pris comme par défaut par la peinture afin pour qu’il soit encore plus éthéré mais prégnant.

L’artiste du Nord sait maintenir son travail sur un fil ténu dans une dialectique entre le nu et le voilé.

Elle trouve le moyen de perturber toute tangibilité afin de créer une tension, une attention nouvelles.

Par son œil, sa technique et son idée de la femme,

l’artiste enfante la couleur dans le diaphane et fait de chacune de ses œuvresune épreuve exemplaire de lumière.

Chaque toile fomente un point d’ouverture inédit.

Dans les glissements de couleurs ce ne sont pas les fantasmes conscients ou inconscients qui opèrent

mais un engendrement de différents types de transparence et de cadrage. Parfois Frédérique Krzis-Lorent ne retient que le visage, parfois à l’inverse elle ne garde du corps que le buste.

Mais toujours selon le jeu du voile et du dévoilement. S’y crée une mise en scène lascive faite d’abandon et de retenue.

Tout se saisit à travers le suggéré et le traitement particulier de la couleur et de ses volumes au sein d’une technique picturale des plus solide.

Elle est héritée autant des grands flamands que des peintres italiens.

A la recherche de l’harmonie Frédérique décline des suites de secondes et de tierces afin d’embrasser du regard une féminité qui plutôt que de se monter garde son mystère même lorsque le visage est à nu.

Ce traitement crée une distance certaine pour renvoyer le voyeur à la perplexité. Dans ses épures l’épiderme et ce qui le couvre (ou le dévoile ) devient un  corps-image.

La vraie peinture peut donc commencer, parce qu’elle a quelque chose d’intéressant à dire et à montrer. Non pas sur le motif mais dedans.

Ce n’est plus la femme qui montre son intimité c’est la peinture qui devient intime.

D’où la fascination qu’elle suscite .Rien n'est chez Frédérique  requis du réel pour fonder le tableau sinon  l'insoupçonnable force d’une féminité interrogée au plus profond.

Pour reprendre le titre d’un tableau de Vermeer l’artiste en devient « la peseuse de perles ».

Elle  propose un recourbement figuratif particulier.

Émerge une plastique décalée qui invite à pénétrer  dans un continent qui n'appartient qu'aux femmes.

Sans la moindre exhibition triviale surgit le plus profond, le plus caché. Et d’une certaine façon le plus sacré : « intima spelunca in intimo sacrario » disaient déjà les Florentins.

 La femme est là dans son intimité.  Par exemple dans l’ouate d’un matin. Elle fait de sa chambre un nid.

Une lumière coule sans se consumer dans les plis, les replis. Surgissent dans les reflets invisibles des perles de rosée et une sorte d’innocence.

On ne peut dire si cette innocence cache une forme de perversité car le secret est bien gardé.

Et  c’est là tout le mystère et la puissance de la peinture de Frédérique. La plénitude demeurent l'X, l'inconnu.

Mais rien n’empêche de rêver : chacune de ces femmes est (peut-être) une perle. Elle pèse, sans peser. Mais contrairement aux vierges couronnées elle a son poids de corps, elle n'en est pas humiliée. 

Au contraire. Et c'est là que le leurre lui-même se chantourne : à la fascination de la femme succède une autre présence.

Celle de la peintureOn jouit de la présence de la peinture autant que de son sujet. Tout passe par les interstices.

Comme pour mieux nous piéger.

La femme est pensive, perdue dans ses pensées pour mieux  absorber les nôtres, pour mieux nous absorber.

Elle attend.

Elle attend notre regard. Jouit de sa fascination. Chaque toile saisit par sa vibration de lumière. On ne peut faire qu’attendre devant elle. 

Frédérique n'a qu'un but : fatiguer la pensée, nous faire entrer en apesanteur pour qu'on puisse tomber, succomber.

Émerge ainsi le sexuel en son origine. La source qui fait flamber le monde est presque ouverte dans un mouvement de chute aussi libre que retenue. Paisible, légère est la lumière.

Elle annonce le temps de l'interprétation, de la fin de l'exil, la fin de la pensée.  Frédérique nous indique le moyen de fuir les pleureuses, les Madones de Piero della Francesca et des autres.

Elle fait de la femme de notre temps sinon une odalisque du moins une divinité païenne.

En cette aurore, en cette aube boréale ruissellent les béances et les abandons qui nous hantent.

Krzis-Lorent Frederique
Krzis-Lorent Frederique
Artworks added the
Added March 4 2014
Added November 29 2012
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reflexions

la vierge et l'enfant

desert

Waiting

window

landscape

pneumatiques den feu

obssession

ginkgo

Anonciation II

crocodile

mini skirt

Red draped

mirror

laser

Self-portrait

luzerne

diving

Aeroplane

overview

mirror

annunciation2

kore

Diane





Hello,
I am pleased to present my work on my website,
and my video
www.frederiquek.fr
http://youtu.be/Om36wSLnotg

Thank you for your attention
cordially

[Announcement - Krzis-Lorent Frederique - 2Ko - 2014]


Born in 1956 in Rouen

- Advanced degree in architecture (1982)
- Textile and furnishing designer
- Applied Arts teacher (Oise District Chamber of Commerce & Industry)
- Art Therapist (since 2001)
- Lyric poet and writer

[EXHIBITIONS]

Main exhibitions in Europe Exhibitions :
- ART FAIR GAND (Belgium) 2010
- BEX GALLERY - Paris (France) 2011
- PARLLAX ART FAIR - London (United Kingdom) 2011
- MONTREUX ART GALLERY – Montreux (Switzerland) 2009
- EUROPART - Geneva (Switzerland) 2009
- REG’ART PICTURE GALLERY - Nice (France) 2006
45 women’s portraits
- HOTEL DE DIGOINE – Bourg St Andeol (France) 2005
  (www.digoine.com)

- AGORA GALLERY New-York – 2013 - SPECTRUM New-York 2013

- ARTEXPO NY - April 2014

[Biography - Krzis-Lorent Frederique - 3Ko]


Paint to search oneself and to find the other.

 

From the colour to the ligne of the paint brush, passing by the cutting, in the painting of Frederique Krzis-Lorent to be known as FrederiqueK, all is cry, all is writing, all is language, all is signifiant. In another life the one that dedicate herself today entirely to her Art was an architecte. Her training and her years on the site, have set down on her canvas traces of the « structure exigente » demanding exigence-impeccable even- of the Art of just trait dear to Vitruve. Faithfull to the straight ligne FrederiqueK often construct her canvas starting from squares, a figure of a rich symbolic that particularly suits her.

To be rigorous is not to be rigid. The free flow of her work is put forward by her well kept subject to under line the effects she does ‘nt hesitate to work on canvas not prepared. This work flow is the extension of her photographic gesture, very fine and even in the subjects that she likes : the woman, the fashion or the « agaves ».

Strong of the technic and of the mouvement, the painting would be just an empty shell if is was not animated by the thought which give it  it’s breath. FrederiqueK paints to prove that she exist. »I am obcessed by the mental she confesses. To paint it’s to go in search of oneself, to say something to some one. For the paintin

g is never free if not it’s got no sense. The world_vaste territory of non-sensical_ has become a world to confrontation and of exclusion. It’s makes simultanously it’s death destiny it’s own « finitude » duplicating ours and a sense of helplessness of all it’s hindrance. While painting despite all FrederiqueK invites us to escape from this impotence, to react differently accross our anguish. She is faschinated by fashion and it’s refinement, it’s fabrics, her ideal of thinness, it’s light, it’s brillance and it’s elegant women, it’s evanecent and it’s mystery. Behind the appearance, FrederiqueK paints the woman in her modernity. « I am says FrederiqueK, always torn apart between the simple, the masculanity and the show of the feminality. I love to tear apart ».Her precise eye of the architecte, looks analyses, find the fragment. FrederiqueK is the painter of the « synecdoque » of the details who suggest all. In the same time her sketchy scene suggest the magnitude of her work. We are in the baroque painting where the extrovert testifies or real suffering, it permits contact with the others. So the « agaves » of FrederiqueK are not dead nature but « anthropomorphes ». The synthesize of a gesture humanitarian the arm in the wind. They are the superb exercise of colours. « the colour for me is like the light, a way to explain myself, a word. This is my life, without colours I to expire ».

She tells us that the word does’nt go from a fraction of the relationship between people. The ones that does’nt know how to make us listen, wil invent other arguments to make us anderstand. « I have difficulties, she tells us, to move into space. I often have the sentiment that the more I speak, the more I explain, the more I analyse my thoughts, the less the people anderstand me. Painting permets me to communicate an other way ». The ligne and the colour sets up a bond which the spectator will permits the artist to run away from her shut away …and takes the spectator in her world. FrederiqueK who has retained decades with her canvas in her work-shop, destroy them if the necessary arises to make room, shows silently that painting is to go in search of oneself to find the other.

 

Alain Coudert

Critic of art

 

The return to neo-classic sources and constructivists associated with an essential sobriety in my eyes, can reveler a need for light and of calms interior. The dynamics of the covered subjects offers a choice

in the manner of approaching the glance on subjects covered since always: THE WOMAN, NATURE.

 

[Biography - Krzis-Lorent Frederique - 6Ko]


  - critique sur mes intentions picturales Document Page de Krzis-Lorent Frederique
J.P Gavard-Perret Docteur en littérature enseigne la communication à l’Université de Savoie (Chambéry). Membre du Centre de Recherche Imaginaire et Création, il est spécialiste de l’Image au XXe siècle et de l’œuvre de Samuel Beckett. portrait de l’artiste en peseuse de perles Ce qui compte ce n’est pas le modèle féminin mais la perte de repères qu...
[Page - Krzis-Lorent Frederique - 9Ko - 2014]


  - Née en 1956 à Rouen Huile et aquarelle - Diplôme supérieur d’architecture D.P.L.G. 1982 - + creation de dessins textiles et d’ameublement - Professeur d’Arts appliqués pendant 5 ans - Pour la CCI de l’Oise - Diplôme d’intervenant en Art-thérapie 2001 - Ecriture d’un ouvrage en poesie lyrique
[Biography - Krzis-Lorent Frederique - 2Ko - 2012]






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